Couverture en sous-sol
Les tunnels capitulent
face aux ondes du GSM
Les tunnels ne sont pas
parvenus à freiner la percée du GSM dans le monde urbain.Ils ne montrent maintenant plus
aucun signe de résistance aux communications mobiles.
Dans la plupart des cas, le GSM réussit à couvrir naturellement les tunnels, avec les
relais existants. Si les antennes du réseau SFR se trouvent dans l'axe du tunnel, et s'il
n'est pas trop long, la communication pourra se poursuivre comme si de rien n'était. Sur
les 80 tunnels couverts par SFR en Région Parisienne, 70% le sont naturellement grâce
aux relais déjà existants, sans qu'aucune intervention spécifique n'ait été
nécessaire.
Si le tunnel est long, si son tracé est sinueux ou si les antennes existantes ne sont pas
situées dans l'axe du tunnel, il faut envisager des actions commandos. La plus simple
consiste à installer un répéteur. Avec des antennes placées à l'entrée du tunnel, il
permet à une communication de continuer son chemin sans être coupée : l'antenne
récupère le signal de la BTS et le réémet à l'intérieur du tunnel. Mais cela ne
suffit pas toujours, et il faut dans certains cas installer une station de base
spécifique, notamment pour avoir une puissance de feu suffisante pour faire face aux
communications simultanées.
Quand le tunnel est très long, ou très tordu, il faut complètement changer de tactique.
Nom de code: câble rayonnant. Un câble rayonnant, c'est tout simplement l'équivalent
d'un tuyau d'arrosage percé à intervalles réguliers et qui assure un ravitaillement en
ondes parfaitement continu aux voitures à l'intérieur du tunnel. Les communications
peuvent alors passer librement.
C'est comme ça qu'il a été possible de couvrir le Tunnel de Fourvière à Lyon, par
exemple. Si vous veniez à vous retrouver dans un bouchon sous Fourvière, pensez à
téléphoner : "Devine d'où je t'appelle ?"
C'est chouette, la technique.